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Les risques majeurs naturels dans l'océan Indien et l'Afrique orientale

La notion de "risques majeurs" est apparue à la fin du 20ème siècle, en liaison avec le dévelopement de la construction d'infrastrucutres d'envergure dans le monde, avec le développement de l'urbanisation et celui du système juridique des assurances. Des phénomènes météorologiques naturels récurrents, comme les cyclones, ou bien l'activité volcanique connue dans la zone océan Indien deviennent des "risques majeurs" dès lors que leur occurence entraîne des dégâts importants dans l'habitat ou dans les activités économiques. Les actions de prévention sont plus ou moins développées selon la richesse des pays riverains de la zone: le Mozambique en 2000 a été durement touché par un cyclone, alors que l'île de La Réunion, si elle peut subir des pertes matérielles importantes, déplore en général peu de pertes humaines.

La législation française reconnaît elle la notion de "catastrophe naturelle" (loi du 13 juillet 1982, qui ne s'étendait pas aux D.O.M.; complétée par la loi du 25 juin 1990, qui, elle, étend les garanties des assurances aux D.O.M.).

Le ministère de l'écologie et du développement durable propose des éléments de définition de la notion de rique, en particulier pour le volcanisme: http://www.environnement.gouv.fr/dossiers/risques/risques-majeurs/p43.htm

Une belle image animée de l'ensemble des risques naturels: http://www.prevention2000.org/cat_nat/index2.htm

 

Volcanisme:

http://volcano.ipgp.jussieu.fr:8080/reunion/reseaureu.htm

La carte provient du site indiqué ci-dessus.

Le massif volcanique résulte de la présence d'un "point chaud" dans la croûte terrestre. En raison du glissement de la plaque africaine vers le nord-est, le point chaud a engendré au cours du temps des massifs volcaniques qui s'échelonnent dans les Mascareignes: Maurice (très érodée), Massif du Piton des Neiges à la Réunion (3069 m.), Massif du Piton de La Fournaise. Actuellement, un autre massif est en formation au large des côtes de Saint Philippe. Pour en savoir plus sur les points chauds, avec de beaux croquis, allez sur le site d'un professeur de l'université de Laval au Canada: http://www.ggl.ulaval.ca/personnel/bourque/intro.pt/planete_terre.html

La carte est dessinée par Bory de Saint Vincent.

Un autre point chaud important est le volcan Karthala, dans l'île de la Grande Comore (Ngadidja)

http://www.volcano.si.edu/gvp/volcano/index.htm

http://www.geo.mtu/volcanoes/world.html

Cyclones:

L'océan Indien s'étend de part et d'autre de l'équateur: aussi, les phénomènes cycloniques se répartissent-ils entre l'Inde et l'Indonésie de mai à décembre, entre le nord de l'Australie et le canal du Mozambique de décembre à mars.(Il existe 7 zones de cyclogénèse dans le monde: Atlantique nord, Pacifique nord-est, Pacifique nord-ouest, Pacifique sud et Australie, océan Indien nord, océan Indien sud-ouest, océan Indien sud-est et Australie).

Ceux de la partie nord de l'océan Indien se forment au voisinage des Maldives et, entraînés par la force de Coriolis, se déplacent vers l'Inde et le Bengladesh.

Ceux de la partie sud-ouest se forment au voisinage des Seychelles et des Chagos et se dirigent vers les Mascareignes, les Comores, Madagascar et le canal du Mozambique.

Le cyclone Chrystel, 2002

Les services météorologiques ont établi une classification des phénomènes dépressionnaires, à l'origine, pour certains, des cyclones tropicaux:
    1. Perturbation tropicale = amas tourbillonnaire, avec des vents atteignant 52 km/h au centre
    2. Dépression tropicale = vents de 52 à 62 km/h
    3. Tempête tropicale modérée = vents de 63 à 88 km/h
    4. Forte tempête tropicale = vents de 89 à 117 km/h
    5. Cyclone tropical = vents de 118 à 165 km/h
    6. Cyclone tropical intense = Les vents atteignent et dépassent 212 km/h. Les rafales peuvent elles atteindre une vitesse nettement (50%) supérieure!

A la Réunion, il semble que le cyclone le plus violent du siècle ait été celui de 1948, avec des rafales qui ont dépassé 300 km/h! On compta 165 morts, mais les conséquences en furent dramatiques sur plusieurs mois consécutifs, à cause des conditions sociales, économiques et sanitaires effroyables de l'époque.

Aujourd'hui, des dispositifs d'alerte sont mis en place et la population est préparée au risque cyclonique.

 

Séismes

Ils concernent plus intensément le littoral est de l'océan Indien (Indonésie), et peuvent y engendrer des tsunamis.Les grandes agglomérations de la zone susceptibles d'être touchées par un séisme sont: Johannesbourg, Addis Abeba, Karachi, et Djakarta.

Un site du BRGM retrace l'histoire de la sismicité en France et permet des recherches aux échelles régionale et communale. Adresse spécifique pour les Antilles. La Réunion semble oubliée. http://www.sisfrance.net/

http://www.sisfrance.net/Antilles/

Les Territoires et Départements Français d'Outre-mer (DOM-TOM) ont une activité sismique assez importante, en raison de leur localisation sur des zones de fragilité de l'écorce terrestre (point chaud pour la Réunion, zone de subduction pour les Antilles). Le risque sismique est donc plus important dans les DOM qu'en France métropolitaine, d'où la mise en place, depuis une quinzaine d'années, d'un important réseau de stations dans les Antilles et dans la Réunion . C'est aux Antilles que l'activité sismique est la plus importante. Des informations plus détaillées sur le site de l'université de Strasbourg, en liaison avec le réseau d'observation sismique mis en place dans les Dom:. http://eost.u-strasbg.fr/pedago/Accueil.html

Voir aussi le site de Jussieu: http://volcano.ipgp.jussieu.fr:8080/reunion/sismicite.htm

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