Laurent JAUZE
Doctorant, CREGUR
Depuis
1999 le CREGUR[1]
s’attache à préciser les particularités climatologiques des hautes altitudes de
l’île de La Réunion. Les premières investigations, menées par G. Gabriel sur la
planèze du Grand Bénare ont mis en exergue la
présence quasi quotidienne d’une mer de nuage sur cet espace. À cette nébulosité est associé un milieu
spécifique appelé forêt de nuage, ou tropical montane cloud forest par analogie aux
travaux anglo-saxons portant sur ce thème. De nombreuses espèces végétales de
cet écosystème ont développé la capacité de piéger l’humidité atmosphérique et
de la restituer au sol. La faculté de ces arbres-fontaine a induit l’idée
de capter l’eau du brouillard au moyen de collecteurs artificiels. La technique
des filets à brouillard est utilisée avec succès depuis 1987. Sa finalité
est de fournir une ressource hydrique alternative régulière et de bonne qualité
destinée à divers usages. L’adoption de ce système, pour des activités ciblées,
est envisageable pour les hautes terres de La Réunion et peut ainsi être un
moyen pertinent de développement intégré à l’environnement naturel.
Dès
1986 R. Robert mentionne une division en deux couches des systèmes de haute
pression. Au contact de l’océan, l’alizé se compose d’un air ascendant humide,
tiède et assez instable. Au-delà, l’air est plus sec, subsident,
chaud et stable. Le fait est plus particulièrement net en saison fraîche
(Robert, 1986). La limite entre les deux strates pose la question de
l’inversion thermique et dynamique. L’inversion prend place au-dessus des
milieux forestiers sempervirents à optimum pluviométrique. Les quantités
précipitées augmentent de la côte à cet optimum puis diminuent jusqu’aux
sommets. Les hautes altitudes de l’Ouest enregistrent ainsi entre 500 mm et
1 000 mm annuellement (Gabriel, 1999). L’inversion amène également
des conditions climatiques particulières avec la formation d’une mer de nuages
et l’apparition de précipitations horizontales (eau du brouillard). Les milieux
forestiers qui y sont associés sont appelés « forêts de nuages »
(Gabriel, 2000). Le faible total des pluies, l’absence d’écoulement pérenne et
la nature perméable des substrats impliquent la récurrence d’une sécheresse,
relative, sur les très hautes terres de La Réunion en général et des Hauts de
l’Ouest en particulier. La fréquentation importante des touristes et
autochtones sur ces milieux, ainsi que la présence d’activités agricoles,
pastorales et forestières, en aval, induisent la problématique des ressources
disponibles en eau utile pour ces usagers. Il s’agit là d’un des principaux
freins au développement d’un éventuel parc national à La Réunion (Robert et Hoarau, 2000). La problématique est commune aux hautes
montagnes tropicales et subtropicales telles que les îles hawaiiennes et
canariennes. La solution des collecteurs d’eau du brouillard a été retenue pour
ces espaces insulaires afin de pallier le déficit hydrique. Le système est
démontré et utilisé depuis 1987 dans les pays arides et semi-arides. Au Chili
de véritables « fog farming »
garantissent l’approvisionnement en eau potable pour des petits bassins de
population. Cette technique, simple, est testée par G.Gabriel
et L.Jauze depuis 1999 sur les altitudes supérieures
à 2 000 m dans les Hauts de l’Ouest et du Volcan.
L’intention de capter l’eau du brouillard est lointaine. Elle est partie de la simple observation des trois règnes : minéral, animal et végétal (Bouloc, 1993). C’est surtout la faculté de la toile d’araignée qui inspira aux hommes l’idée des filets à brouillard. « L’arbre-fontaine » reste cependant l’exemple le plus représentatif. Sa découverte remonte au XVème siècle.
L’île
d’El Hierro, ou île
de Fer, la plus petite des îles canariennes, fût longtemps considérée comme
la terre la plus à l’ouest du monde avant la découverte des Amériques.
L’histoire d’El Hierro a été déterminée par le
manque d’eau et la sécheresse. La pluie fait défaut malgré la présence de
nuages sur les zones de mi pente de l’île. Les caractéristiques géologiques de
l’île ajoutent une contrainte supplémentaire pour la gestion de la ressource en
eau.
Avant
les conquêtes espagnoles du XVème siècle
se développait sur les hauts sommets volcaniques le Garoé[2], un
arbre vu comme une affabulation à une époque où la religion s’attaquait aux
mythes et aux superstitions. Selon la légende, l’eau du brouillard se
condensait sur les feuilles du Garoé et coulait
jusqu’aux racines. Elle était ensuite collectée et acheminée vers des citernes
et garantissait la survie des Bimbaches (ou
Guanches), peuple pré-ispanique envahi par la suite
par les castillans.
« La privation presque totale d’eau de source
n’était qu’un léger inconvénient pour Fer, et elle n’en manquait jamais, parce
qu’un arbre extraordinaire l’en pourvoyait abondamment. ». (Bory De Saint‑Vincent, 1803).
« Les voyageurs rapportent unanimement qu'il
y a dans les montagnes de l'île de Fer, un arbre qui fournit chaque jour à
cette île une quantité prodigieuse d'eau. Les insulaires l'appellent Garoé, et les espagnols santo, à
cause de son utilité. Ils disent qu'il est toujours environné d'une nuée qui
coule en abondance le long de ses feuilles, et remplit d'eau de grands
réservoirs qu'on a construits au pied de cet arbre, qui suffisent à la
provision de l'île. » (De Saint-Pierre, 1804).
Les
plus anciennes descriptions du Garoé sont celles du
gentilhomme normand Jean De Bethencourt : « Et au plus hault
du pais sont arbres qui tousiours degoutent
yaue belle et clere qui chiet en foces au près des
arbres, la miller pour boire que l’en sauroit trouver. » (De Bethencourt,
1402).
Le
dominicain Barthélemy De Las Casas, lors d’une escale sur la route des
Amériques, confirme l’existence de cet arbre et des Herreños qui vivaient à proximité :
« l’arbre saint, le Garoé […] Il y a toujours au sommet de cet arbre un petit
nuage et le Garoé laisse tomber des goutelettes d’eau que les hommes acheminent vers une
modeste fontaine grâce à laquelle humains et animaux vivent pendant les
périodes d’extrême sécheresse. ».
Beaucoup
d’auteurs, tel Corneille, ont traité l’histoire du Garoé
de fable ridicule. D’autres, à travers leurs témoignages exagérés « ont fait de cet arbre, appelé Saint, un
phénix unique dans son genre ». Jakson qui
séjourna à Fer en 1618 relate « que
la quantité d’eau très pure qu’il rendait pendant la nuit suffisait pour
désaltérer huit mille habitants et cent mille bestiaux, se montant, dans une seule
nuit, à vingt mille tonneaux ». Plusieurs conteurs ont rapporté des
preuves incontestables de son existence. Mercator parle de cet arbre comme un
fait avéré. Juan de Abreu-Galindo, dans son Traité
manuscrit des Canaries, plus que toutes les autres autorités, fixe le degré de
croyance qui doit être accordé à cet arbre singulier : « Il arrive très souvent, surtout le matin,
qu’il s’élève de la mer des vapeurs et des nuages que les vents d’est,
fréquents en cet endroit, poussent contre les rochers qui les retiennent. Ces
vapeurs s’amoncellent sur l’arbre et coulent en eau, goutte à goutte, de ses
feuilles polies. Plus il y a de vents d’est, plus la récolte est abondante. Un
homme, payé pour garder l’arbre, distribue aux voisins l’eau recueillie pendant
la nuit. » ; « Du côté
du nord se trouvent deux bassins en pierre de vingt pieds carrés, profonds de
seize palmes et disposés pour que l’eau tombe dans l’un et se conserve dans
l’autre. » ; « Pendant
l’hiver, les habitants ont grand soin de recueillir les eaux pluviales dans les
hères ou citernes. À un quart de lieue environ du bourg de Valverde,
on en a creusé une quarantaine dans l’épaisseur du tuf. On en voit aussi de
semblables dans d’autres vallées de l’île, et chaque commune entretient des
gardiens près de ces précieux reservoirs. »
(Bory De Saint‑Vincent, 1803).
Les Garoés ont été déracinés par les vents violents d’un
cyclone en 1610. Les Bimbaches disparurent peu après,
suite aux invasions espagnoles. Aujourd’hui le Garoé
demeure un emblème local. Le chef-lieu La Villa de Valverde,
les villes intérieures de Tiñor et San Andrés ainsi que la zone de protection du Ventejís Crater gardent sa
mémoire. Depuis 1945, plusieurs types d’arbres, aux rendements différents, ont
été expérimentés pour obtenir de l’eau potable. La présence quotidienne du
brouillard a permis la mise en place d’une laurisylve
(forêt de lauriers) puis d’une plantation de genévriers de Phénicie (Juniperus phoenicia).
La première exploitation de l’eau du brouillard a été obtenue en 1976. Une partie
du sol sous les feuilles des genévriers a été imperméabilisée, l’eau était
dirigée vers des réservoirs clos situés en aval. Tout comme le Garoé, ces plantations furent détruites. Aujourd’hui, à
l’ouest de Hierro, des plantations de Pins des
Canaries fournissent de l’eau du brouillard pour des troupeaux. Dans la région
de Mirador de Los Bascos c’est tout un versant qui a
été cimenté. Sur cette île qui ne connaît pas de rivières pérennes, l’eau du
brouillard produite par les arbres-fontaine est
nécessaire pour l’approvisionnement des troupeaux de chèvres et de moutons.
Beaucoup
d’espèces possèdent la faculté d’intercepter les précipitations
horizontales : caféier, eucalyptus, dattier, acacia, agave…Les recherches
les plus citées sont celles effectuées en Californie. Elles concernent l’effet
des brouillards côtiers sur les Sequoia sempervirens des Redwoods Forest. Celles afférentes aux latitudes
tropicales prennent un essor à partir de la seconde moitié du XXème siècle avec les travaux menés à Hawaii, à Tenerife,
à Porto Rico, en Malaisie, en Afrique tropicale humide ou encore dans le
sud-est asiatique. À La Réunion, les premières observations portant sur
l’interaction des végétaux et du brouillard sont rapportées par Bernardin de
Saint‑Pierre (1804) et Bory de Saint Vincent
(1804). Des précisions timides sont données sur le phénomène à partir de la
première moitié du XXème siècle. Il faudra
cependant attendre 2000 pour que les recherches démarrent véritablement :
De Saint-Pierre (1804) : « Les
plantes de montagnes ou de lieux arides, ont encore un caractère qui leur est
propre en général : c'est d'attirer l'eau qui nage dans l'air en vapeurs
insensibles. Cette attraction est commune à la plupart des arbres de
montagnes. » ; « C'est une description des sommets de l'île
de Bourbon. Elle a été faite d'après les écrits de M. De Villers, qui gouvernoit alors cette île pour la compagnie des Indes
orientales ; elle est imprimée dans le voyage que nos vaisseaux français firent
pour la première fois, dans l'Arabie heureuse, qui fut vers l'an 1709.[...] la
brume épaisse qui environne ces pitons, à leur brouillard continuel qui mouille
autant que la pluie et qui tombe pendant la nuit, on reconnoît
évidemment qu'ils attirent à eux les vapeurs que le soleil élève pendant le
jour de dessus la mer, et qui disparoissent pendant
la nuit. C'est de là que se forme la nappe d'eau qui inonde la plaine des
cafres, et d'où sortent la plupart des ruisseaux et des rivières qui arrosent
l'île. On y reconnoît également une attraction végétale
dans cette espèce de trembles toujours verts et dans ces arbres toujours moites
dont on ne peut faire du feu.[…] Je suis persuadé qu'on pourroit
imiter cette architecture de la nature, et former, […], des fontaines dans les
lieux les plus arides.[…] C'est pour avoir détruit une partie des arbres qui couronnoient les hauteurs de cette île, qu'on a fait tarir
la plupart des ruisseaux qui l'arrosoient : il n'en
reste plus aujourd'hui que le canal desséché. Je pense que si on plantoit […] des arbres de montagne sur les hauteurs et à
la source de nos rivières, on leur rendroit leur
ancien volume d'eau, et on feroit reparoître[…]
beaucoup de ruisseaux qui n'y coulent plus du tout. »
Pierre Rivals (1952) : « La forêt très hygrophile de haute altitude
baigne en général dans d’épais brouillards au voisinage de leur point de
condensation [...]. Les feuilles des arbres sont alors presque toujours humides
et suintantes » ; « La
pluviosité n’a jamais fait l’objet de mesures ; nous l’évaluons à 2 500 à
3 000 millimètres seulement, mais en soulignant l’extrême abondance des
précipitations occultes. ».
Thérésien
Cadet (1980) : « Les feuilles de
nombreuses espèces des hautes altitudes ont des caractères physiques de surface
qui les rendent particulièrement aptes à collecter l’eau des brouillards et des
rosées. Ces précipitations occultes qui ne figurent pas dans les données
météorologiques doivent contribuer pour une part non négligeable à la réserve
hydrique et particulièrement à une période de l’année où les pluies sont
déficitaires. » ; « Durant
cette période de relative sécheresse, la forêt baigne presque quasi
quotidiennement dans les brumes. L’abondante chevelure d’usnées que l’on
observe sur les arbres est le signe le plus évident d’une humidité
atmosphérique généralement forte. ».
Alain Barcelo (1996) : « Il est probable que la lame d’eau provenant de ces pluies
« occultes » non mesurées actuellement dépasse 1 000 mm par an
dans la zone à brouillard. ».
Géral Gabriel (2000) : « Cet étage appelé forêt de nuages [...] est
défini par des caractéristiques hydriques particulières (présence des
précipitations horizontales) [...]. Les forêts de nuages prennent place sur les
montagnes centrales des îles tropicales (Réunion, Hawaii)... » ; « ...les Petits Tamarins des Hauts [...] ont
la capacité, à l’aide de leurs feuilles tomenteuses, de capter les fines
gouttelettes de brouillard pour les transformer en gouttes comparables à celles
qui sont apportées par les pluies verticales. Ces gouttes entrent dans
l’approvisionnement hydrique des végétaux de cette zone au même titre que les
pluies orographiques de l’alizé. ».
C’est
en observant les facultés naturelles du Petit Tamarin des Hauts (Sophora denudata)
qu’est venue l’idée de proposer une solution intégrée pour disposer à moindre
frais d’eau de bonne qualité sur les hautes terres.
Schemenauer
et Cereceda (1991 et 1992) comptent 47 régions, dans
22 pays[3],
où l’eau du brouillard est collectée par la végétation ou par des capteurs artificiels.
Il s’agit de larges territoires couverts par des brouillards côtiers ou de
zones au-dessus de la mer de nuages dans le cas d’îles océaniques. L’eau du
brouillard est utilisée dans les aires géographiques où la ressource hydrique
fait défaut (quantité et qualité). Elle répond surtout aux besoins domestiques
mais est également utilisée pour les activités agricoles, pour l’élevage,
l’agroforesterie ou encore la foresterie. Les « fog farming » se composent d’une
batterie de filets à brouillard. Ce sont de larges surfaces de plusieurs mètres
carrés disposées verticalement et orientées dans le sens d’arrivée du
brouillard. Depuis 1987 ce procédé a permis la diminution des coûts
d’approvisionnement en eau potable pour les zones rurales du désert côtier
chilien (Cereceda and al., 1992). C’est le cas dans
la région d’Antofagasta, sur la côte nord du pays. 75 capteurs de 48 m² chacun
ont été installés sur le site d’El Tofo et
alimentent les villages de pêcheurs de Chungungo et
de Los Hornos. Près de 11 000 litres d’eau
sont obtenus chaque jour (Cereceda and Schemenauer, 1998). Plusieurs communautés rurales ont
bénéficié du projet APR (Agua Potable Rural). Il
concerne plusieurs villages dans la région de Tarapacá et d’Atacama, au sud
d’Iquique (Cereceda and al., 2000).
À
Tenerife (Canaries), des unités fonctionnent depuis 1996 dans la région d’Anaga et à Teno Rural Park. En Afrique du Sud, dans la Northern Province c’est plus d’un million de personnes,
réparties dans 770 villages, qui manquent d’eau ou sont victimes de pathologies
liées à sa mauvaise qualité. Les longues périodes de sécheresse et de pénuries
d’eau ont conduit les autorités à concevoir des programmes de recherches sur
l’eau du brouillard pour l’approvisionnement des communautés rurales prioritaires.
En 1995 la Water Research Commission of South
Africa
établit plusieurs sites pilotes dans les régions montagneuses de Tshanowa et de Woodbush mais
également dans la région de Lepelfontein sur la
plaine côtière ouest. Dans cette zone aride (moins de 70 mm de pluie par an),
les rivières pérennes manquent et les problèmes de pollution des sources et des
nappes phréatiques sont nombreux. La mauvaise qualité de l’eau est corrélée à
une forte mortalité chez les enfants (Olivier and Rautenbach,
2002).
Les
problématiques réunionnaises ne sont pas les mêmes que celles des pays cités
plus avant. L’eau du brouillard est une solution alternative et non totale.
Elle doit être considérée comme appartenant à une suite d’options pour
améliorer la qualité, la quantité ainsi que la sécurité des ressources en eau
destinées aux populations rurales. Le captage de l’eau du brouillard n’est pas
envisageable à grande échelle économique. Les pièges à brouillard sont de
construction simple, ils sont peu coûteux, non brevetables, modulables, de
réparation et d’entretien aisés et surtout passifs (leur fonctionnement ne
nécessite pas d’énergie). La qualité de l’eau, renouvelable, est généralement
bonne. Son usage est pluriel.
La mise
en place de sites pilotes peut être envisagée pour les hautes altitudes de
l’île de La Réunion. La gestion efficace, réfléchie et adaptée des milieux
concernés passe par l’adhésion de ce type de proposition.
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Rouen. 258p.
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Atlantide, ou Précis de l'histoire générale de l'archipel des Canaries. Éd.
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agricultural use in Chile. Journal of Applied Meteorology. Vol. 31 (3). Geobase, Elsevier. pp. 275-290.
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de la régionale
[1] Centre de Recherches d’Études Géographiques de
l’Université de La Réunion.
[2] De nombreuses dénominations ont été utilisées pour
le Garoé : « arbre qui pleure »,
« arbre-alambic », « arbre-aquifère », « arbre à pluie »,
« arbre des Dieux », « arbre sacré », « arbre
saint » ou encore « arbre-fontaine ».
[3] Par exemple : Pérou, République Dominicaine,
Equateur, Guatemala, Mexique, Haïti, Namibie, Sultanat d’Oman, Yémen, Iran, Cap
Vert, Népal, Inde, Philippines ou encore Hawaii.